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Hypnothérapeute

Charlatanisme, manipulation mentale…, les préjugés sur l’hypnose……

Charlatanisme, manipulation mentale…, les préjugés sur l’hypnose……

Charlatanisme, manipulation mentale…, les préjugés sur l’hypnose ont la dent dure. Pourtant, les preuves sont là : l’hypnose soigne et débarrasse des addictions. Résultat, la technique est aujourd’hui utilisée en routine dans les centres antidouleur et permet chaque année à des centaines de fumeurs d’arrêter. La science commence à lever le voile sur cet étrange pouvoir.
Si l’état hypnotique se situe à mi-chemin entre la veille et le sommeil, cette description n’a plus guère de rapport avec l’hypnose de ses débuts, au XVIIIe siècle, à l’époque où elle s’appelait "magnétisme animal". C’est ainsi que Franz Anton Mesmer, médecin allemand exilé à Paris, avait baptisé l’étrange phénomène qui lui permettait de soigner de façon quasi miraculeuse. Pensez donc, il suffisait de réunir les malades autour d’une cuve d’eau où trempaient du verre pilé et de la limaille de fer, d’agrémenter le tout de quelques détails d’ambiance destinés à impressionner, pour que certains des patients soient pris subitement de convulsions et, au terme de leur crise, guérissent véritablement !

Magie ? Non, Mesmer venait de découvrir que l’état modifié de conscience, du type hypnotique, possède un pouvoir thérapeutique. L’hypnose médicale était née. Elle ne demandait, pour se développer, que de s’abstraire de tout décorum superflu. Ce qui fut fait au XIXe siècle. Mais c’est surtout au XXe siècle que l’hypnose explosa, particulièrement sous l’impulsion d’un psychiatre américain, Milton Érickson. Érickson, notamment, élabora des techniques indirectes pour induire l’état hypnotique chez ses patients, à l’opposé des méthodes traditionnelles, très dirigistes.
L’hypnose peut-elle guérir tout le monde ? Autrement dit : existe-t-il des personnes plus réceptives à l’hypnose que d’autres ? Étrangement, il semblerait que la réponse soit oui aux deux questions. "Environ 20 % des gens sont peu hypnotisables, rappelle Jean-Marc Benhaïem, c’est-à-dire qu’ils offrent une résistance à entrer en transe hypnotique. Mais des études cliniques ont montré que même ces personnes réagissent aux suggestions." La suggestibilité ne serait donc pas un critère d’efficacité thérapeutique. Avis à ceux qui partent difficilement dans l’imaginaire, les portes de l’hypnose leur sont tout de même ouvertes.
Selon une étude américaine rendue publique le 9 janvier, les patchs et pâtes à mâcher à la nicotine seraient inefficaces pour aider les fumeurs à renoncer durablement à la cigarette. Ce constat relance le débat sur une autre méthode contestée: l'hypnose.

C'est l'histoire banale d'une fumeuse qui s'est "débarrassé de la clope" de manière peu banale: en consultant une hypnothérapeute. Depuis ce jour d'octobre 2011, Laetitia, jeune maman de 27 ans qui suit un Master de recherche en art à la Sorbonne, dit se sentir "libre". Pas une fois, elle n'a pas eu l'envie d'accompagner son café de la cigarette habituelle. Aujourd'hui encore, elle a le sourire aux lèvres quand elle revient sur son parcours et sa manière, si particulière, d'en finir avec douze années de dépendance: "j'avais tout essayé pour arrêter: les patchs, et toutes sortes de substituts nicotiniques. Et là en une séance d'une heure, j'ai enfin trouvé la solution pour m'en sortir".

 

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