Hypnothérapeute

Le Lâcher prise

Lâcher prise

Laisser aller ce qu’on tenait avec force.
(Figuré) Cesser une poursuite, une dispute, un combat, etc.

C’est le dernier concept à la mode, le conseil glissé avec un sourire entendu. « Lâche prise » est devenu synonyme de « Calme-toi » ou « Sois zen ». Comme si, dans notre besoin de nous déstresser, nous ne voyions plus que l’aspect reposant du "lâcher". Pourtant, lâcher prise, ce n’est pas que se relaxer. Cette approche souple de la vie demande du courage. Elle invite à vivre pleinement chaque moment, sans se raccrocher au passé ou aux réflexes connus, sans se crisper.

On évoque de plus en plus souvent le lâcher-prise, la détente et la relaxation pour tenter de réduire le stress. La surcharge de travail des cadres d’entreprise crée une forte demande de moyens et d’outils pour gérer le stress. Le rythme de vie, la constante demande de productivité, de performance et les tonnes d’informations à gérer au quotidien ne nous donnent pas le temps de souffler.
Lâcher-prise c’est accepter la réalité telle qu’elle est et de prendre de la distance par rapport aux choses sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle. Face à une situation problématique, nous avons tendance à imaginer tous les scénarios possibles qui pourraient conduire à un échec, mais au final, ces scénarios sont inutiles et provoquent un stress permanent.

Lâcher prise grâce à l'hypnose

Arrêter le tabac ou l'alcool, subir une intervention chirurgicale sans anesthésie, retrouver le désir sexuel... L'hypnose peut être une solution pour aider au lâcher-prise.

Qu’est-ce que c’est ?
Dans l’imaginaire collectif, l’hypnose est souvent considérée comme une pratique relevant de l’ésotérisme, de la magie, requérant fluide et magnétisme. On se représente volontiers un patient sous influence, qui, bercé par la voix d’un guérisseur, s’abandonne entre ses mains. Le mot même est porteur d’une peur, celle de perdre ses défenses et d’être soumis à un pouvoir absolu.

Or ce sont des idées fausses : l’hypnose est un état modifié de la conscience, de la perception de soi-même et du monde. « Le patient, guidé par le thérapeute, focalise son attention pour mobiliser de nouvelles parties de son cerveau – des données récentes de l’imagerie médicale l’ont montré – dans un but de changement vers la guérison. Et ce avec une sensation de détente profonde qui se rapproche des états de méditation ou de relaxation.

Il y a le lâcher-prise face à la situation présente, mais aussi celui qui concerne les expériences du passé. Les souvenirs douloureux, les échecs, les frustrations sont autant des mécanismes qui génèrent du stress en continu. Nous passons notre temps à ressasser ces moments alors que si on les archivait, nous ressentirions un grand soulagement et nous pourrions aller de l’avant.

Le lâcher-prise peut avoir une nature individualiste, car cela implique qu’on doit penser à nous-mêmes avant de penser aux influences extérieures, mais parfois c’est un processus indispensable si on veut s’en sortir et apprécier tout ce que la vie nous offre de positif.

Par ailleurs, il est incorrect de dire que le stress nous empêche de vivre pleinement, mais c’est plutôt notre attitude face à elle. L’hypnose, l’auto-hypnose et l’hypnothérapie nous permettent d’exploiter le stress pour devenir une formidable énergie qui nous donnera les moyens de dépasser les obstacles que nous rencontrons.

D’où ça vient ?
L’hypnose a connu le succès en France dès la fin du XVIIIe siècle grâce à un médecin allemand, Franz Mesmer, qui utilisait le magnétisme et la mise en scène pour soigner. Interdite par Louis XVI, la méthode réapparaît au milieu du XIXe siècle, associée aux noms de Charcot et de Freud.

Le célèbre psychanalyste utilise l’hypnose en alternance avec la psychanalyse, en précisant bien que les deux pratiques n’ont rien à voir : la psychanalyse s’intéresse aux rêves et au langage, tandis que l’hypnose, centrée sur le corps et les symptômes, ne passe pas par la pensée intellectuelle.

Comment ça marche ?
L’hypnose s’appuie sur la suggestion : le thérapeute suggère une idée que son patient transformera en un acte ou un comportement. En médecine, plutôt qu’une idée, le praticien suggère de porter son attention sur un organe malade en visualisant l’image de l’amélioration ou de la guérison. 
La séance démarre par « l’induction » : en position allongée, on fait abstraction du monde environnant pour se concentrer sur un élément. En le fixant un moment, on entre dans un état bizarre, on est comme absorbé ailleurs.

La deuxième phase, dite « de dissociation », consiste à mettre l’intellect en sommeil. On est absent, coupé de ses perceptions sensorielles, de la notion de temps et d’espace. Enfin arrive la « veille paradoxale » : c’est une phase d’ouverture, dans laquelle on accède à un nouveau rapport au monde, à une autre perception des choses. Tout au long du processus, le patient est conscient de son état.

Attention : l’hypnose est totalement contre-indiquée dans les psychoses aiguës et les troubles graves de la personnalité.

Qu’est-ce que ça soigne ?
On peut avoir recours avec succès à cette technique en cas d’anxiété, d’insomnie, de dépression légère, de troubles psychosomatiques ou encore de traumatisme psychique.

L’hypnose est également utilisée pour combattre les douleurs, notamment en cancérologie et en soins palliatifs. Preuve de son efficacité : elle a fait son entrée dans une dizaine d’hôpitaux en France, où elle permet à des patients d’être opérés sans anesthésie.

On enregistre aussi des résultats concluants contre les troubles du comportement alimentaire, les pannes de désir sexuel, pour lesquels l’hypnose permet de reprendre contact avec son corps et ses sensations.

Est-ce que tout le monde est hypnotisable ?
« A priori, oui, parce que c’est l’état d’hypnose qui génère la suggestion. Mais on pratique des tests simples au préalable pour voir si le patient est réceptif. Il faut en outre qu’il ait la liberté de refuser à tout moment.
L’hypnose permet une neutralité émotionnelle qui peut révéler le traumatisme, le mauvais souvenir à l’origine du mal. »

Grâce à ce lâcher-prise, l’accès à l’inconscient est favorisé : les blessures de l’enfance, les blocages, les grains de sable qui empêchent d’avancer… peuvent être évacués.

L’hypnose, l’auto-hypnose nous aide à appréhender le stress et notre quotidien sous un angle différent. Elle nous aide à prendre du recul face aux situations stressantes et elle permet de retrouver le calme intérieur. Un calme qui est indispensable si on veut prendre nos décisions de manière sereine. L’hypnose permet de relativiser nos échecs et d’éviter de les ressasser pour éviter un stress négatif permanent et inutile.

Vivez enfin comme vous le souhaitez, complètement sans aucun stress et en toute sérénité.


 


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Pour les urgences 7 jours sur 7.
Tarif 50 € la séance , 25 € pour les étudiants.

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